Grand-Leez - Cercle royal 'Art et Histoire' de Gembloux

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Grand-Leez

Histoire > ex-villages

Bref historique :  

Leez, mot qui aurait une origine celtique, désigne un lieu où l'eau domine, un marais ou un lac. Le fait est que toute cette région, jusqu'à Aische-en-Refail était marécageuse.
Comme dans chaque village de l'entité, quelques fouilles ont permis de mettre au jour des restes romains, notamment des tumuli, diverses substructions, des poteries et des monnaies.
Il est fait mention de Grand-Leez dès 805, lorsque un certain Nebelong y signe un acte offrant des biens à l'abbaye de Saint-Denis, près de Paris. Le village appartiendra à l'abbaye de Lobbes puis à celle de Saint-Denis, jusqu'à ce que de petits seigneurs locaux, propriétaires enrichis, se partagent au XIIe s. Grand-Leez et Petit-Leez. A Grand-Leez, il y eut d'ailleurs un manoir, construit sur pilotis au XIIe s. et dont les ruines furent rasées en 1840. Ces familles s'éteignirent à la fin du XIIe s. et la seigneurie passa en différentes mains nobles. Mais entre temps l'abbaye de Floreffe avait obtenu par échange de larges biens fonciers, ainsi que l'église. Au cours des siècles, il y eut à plusieurs reprises des contestations sur le partage des droits, des biens et revenus, tant avec les manants qu'avec le seigneur local, mais l'abbaye conserva son bien jusqu'à l'arrivée des révolutionnaires français. Au XVIIIe s., elle fit reconstruire l'église et un presbytère à la décoration remarquable (notamment des peintures représentant le vieux Grand-Leez).
Le château ferme de Petit-Leez a résisté au temps, bien que bâti sur un sol marécageux. Visible sur une dalle du premier étage du corps de logis frappée aux armes des comtes de Grimberghe, le millésime 1618 indique une époque de reconstruction. Cependant, les côtés nord et est datent des XIXe et XXe s.(hormis un arc surbaissé, daté de 1673, sous un écu muet).  Le caractère défensif  se voit aux deux tours du bâtiment d'habitation, qui portent des traces de meurtrières, et à la tour des étables ouest, munie d'arquebusières. Par la volonté de la famille Gendebien, propriétaire de très longue date, la ferme cesse son activité en 1983, le matériel et les animaux sont vendus, et les bâtiments accueillent un restaurant de luxe.  En 1991, le bien est cédé à Léonard Dieleman, qui y crée une annexe de sa galerie du Sablon. Il abrite aujourd'hui des installations destinées à des réceptions et une galerie d'art consacrée à la sculpture. Le parc entier est embelli d'oeuvres d'art et invite à une promenade de qualité. Les sculptures de chevaux qu'on y voit rappellent l'expertise passée des fermiers du lieu dans l'élevage équin.
Le moulin à vent, rare exemplaire conservé en Wallonie, fut construit en 1830 et appartint à la même famille jusqu'en 2017. Il a été restauré, les quatre ailes refaites, et remis en exploitation en 1989. Jusqu'il y a peu, il était en activité et constituait un but de promenade, d'autant qu'à la taverne attenante on vendait le pain fait avec la farine du moulin.
Autre construction remarquable : la ferme de la Converterie, ainsi appelée parce qu'elle mettait au travail des moines convers. C'était une propriété de l'abbaye de Floreffe.
Des Grand-Leeziens ont participé au grand mouvement d'émigration de la seconde moitié du XIXe s. et se sont installés au Wisconsin, où ils ont longtemps conservé leur langue wallonne et leurs coutumes.


Situation actuelle :

page web de "notre belgique" cc la commune de Grand-Leez
Données reprises de "notrebelgique.be"

Situation en 1832 :  

selon Ph. Vander Maelen (Extrait du Dictionnaire géographique).

Secrétariat :
Véronique Gourdin
via
info @ crahg.be
C.R.A.H.G. ASBL
Maison du Bailli
Parc d'Epinal
B 5030 GEMBLOUX
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