Sauvenière
Histoire > ex-villages
Bref historique :
L'étymologie du mot (sabulum, sable et sabuletum, sablonnière) indique un lieu caractérisé par la présence de sable. Il y en a en effet, sous la couche de limon, et il a été exploité pendant des siècles.
Sauvenière est cité dans la charte d'Otton (946). S'y trouve alors une villa. Traversé par la chaussée romaine le lieu est de très ancienne occupation. On a d'ailleurs découvert, au lieu-dit Baudecet, les ruines d'une villa romaine.
Sauvenière, comme les autres villages de l'entité, eut a souffrir des guerres : en 1635 de la guerre de la France contre l'Espagne, puis, à partir de 1672, des campements accompagnés de pillages et destructions, opérés par les troupes françaises, en 1692 et 1695, à nouveau du passage des troupes françaises.
L'église et la cure datent du XVIIIe s., de même que la tour, qui porte une pierre armoriée, avec devise et armes, de l'abbé Papin (1518 - 1541).
Entre Sauvenière et Lonzée, au lieu-dit la Peau de Chien (hameau de Liroux) se trouve un château ferme comprenant des bâtiments des XVIIe et XVIIIe s. La ferme n'est plus exploitée et l'ensemble est actuellement en mauvais état.
Le village était essentiellement agricole, mais on y fabriquait du sucrapaille. De nos jours, le long de la route nationale qui mène à l'autoroute Bruxelles Arlon est installé un important parc industriel, artisanal et commercial couvrant plus de 100 hectares et employant environ 1300 personnes.
Situation actuelle :
page web de "notre belgique" cc la commune de Sauvenière
Données reprises de "notrebelgique.be"
Situation en 1832 :
selon Ph. Vander Maelen (Extrait du Dictionnaire géographique).