Lonzée
Histoire > ex-villages
Bref historique :
Ici encore on a retrouvé des traces d'habitations romaines, preuve supplémentaire de la densité d'occupation de la région dans les premiers siècles de notre ère.
Le village s'étire au long de l'Arton, ou Lonzée, affluent de l'Orneau. Selon qu'on considérait ou pas ce ruisseau comme la limite du Brabant, Argenton, lieu-dit qui abritait une abbaye de cisterciennes, se trouvait, ou pas, dans la terre de Gembloux, ce fut l'objet d'un conflit récurrent. Le fait est qu'une partie du village payait des impôts à Gembloux, l'autre à Namur. Particulièrement exposé, et esseulé dans sa campagne, le monastère fit les frais, plus que le village, des guerres et des troupes qui défilaient dans le pays. Les actuels bâtiments datent de la reconstruction du XVIIIe s. En 1797 le bien fut vendu au spéculateur qui venait d'acheter les bâtiments de l'abbaye de Gembloux.
Des quatre moulins qui autrefois bordaient l'Arton, un seul subsiste. Il fut moulin à farine puis stordoir, coutellerie en 1886, habitation en 1929, puis abandonné. Aujourd'hui restauré et modifié et classé, il sert à nouveau d'habitation
On appelle parfois Lonzée "pays des sorcières" parce qu'au XVIIe s., des procès issus de croyances superstitieuses aboutirent à la condamnation à mort de cinq femmes, déclarées sorcières.
On extrayait à Lonzée une argile verte tout à fait particulière dont on faisait une teinture.
Lonzée dépendait de la paroisse de Gembloux, jusqu'à la construction d'une église locale, commencée en 1844 et terminée en 1846.
Situation actuelle :
page web de "notre belgique" cc la commune de Lonzée
Données reprises de "notrebelgique.be"
Situation en 1832 :
selon Ph. Vander Maelen (Extrait du Dictionnaire géographique).